Johan Le Bihan, pouvez-vous vous présenter et présenter votre activité ?
Johan Le Bihan : Je suis rentré à 21 ans dans l’entreprise STEF, le leader européen du transport et de la logistique frigorifique. Pendant presque 20 ans, d’abord à Paris puis en Bretagne, j’ai gravi les échelons dans la société, jusqu’à manager un groupe de 40 personnes. Mais j’ai toujours eu l’ambition de devenir mon propre patron. La pression devenant de plus en plus importante, à 40 ans, suite également à un évènement familial, j’ai décidé de négocier mon licenciement pour me lancer.
J’ai ensuite racheté le centre Glastint Vannes en 2014, et ouvert le centre Glastint Lorient en 2016.
Pourquoi avoir choisi de rejoindre l’enseigne Glastint ? Avez-vous consulté des concurrents de votre enseigne ?
JLB : De par ma carrière dans la logistique, je souhaitais me tourner vers une franchise ou une concession pour bénéficier d’un savoir-faire, d’une formation à mon futur métier. J’ai donc repéré plusieurs franchises, dans des secteurs d’activité très variés. Et puis j’ai visité le centre Glastint Vannes, qui cherchait un repreneur. Le métier du film m’a séduit, l’entreprise était saine, de l’avis même de mon expert-comptable, et j’ai surtout senti le fort potentiel de développement de l’activité Bâtiment. C’est comme ça que je suis devenu franchisé Glastint, en 2014 !
Vous êtes rentré dans le réseau en pleine période d’incertitude sur le marché des vitres teintées. Pourquoi avoir persisté ?
JLB : En effet, en 2014, Laurent Nogrette, Directeur du développement, m’avait informé de l’arrivée d’une potentielle réglementation sur les vitres teintées. Mais pour moi, la réglementation allait également assainir le marché, et je m’étais dit que j’élargirai ma zone de chalandise et développerai l’activité Bâtiment, tout simplement.
J’ai également suivi cette même logique quand j’ai ouvert Glastint Lorient, en 2016, alors que le projet de réglementation faisait la Une des médias !
Quels sont les marchés porteurs pour vous et comment vous projetez-vous dans 5 ans ?Vous venez de terminer des formations techniques et commerciales en bâtiment. Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans ce secteur ? En quoi le franchiseur vous apporte des solutions ?
JLB : À ce jour, je réalise selon les mois entre 40% et 50% de mon chiffre d’affaires avec l’activité Bâtiment. Le potentiel de développement de cette activité reste encore important. J’espère bien réaliser à terme 60% de mon C.A. sur le Bâtiment. Je suis d’ailleurs devenu au sein du réseau un référent Bâtiment pour ma région (ndlr : Franchisé Grands Comptes Bâtiment (FGCB)).
Concernant l’Automobile, les deux centres fonctionnent bien, la réparation de vitrage se développe, et les activités complémentaires comme le PPF (ndlr : PPF = Paint Protection Film, Film Transparent de Protection de Carrosserie), la protection de jantes ou le covering ont bien compensé la légère baisse de l’activité vitres teintées.
Quels conseils donneriez-vous à tous les candidats intéressés par votre enseigne ?
JLB : Il est clair que la situation a changé depuis 5 ans, on ne peut plus intégrer Glastint simplement pour l’activité vitres teintées, comme c’était le cas auparavant. Par contre la complémentarité des activités Automobile est très intéressante à mon sens. Et puis, je crois également toujours très fort à l’énorme potentiel de l’activité Bâtiment… et mes chiffres me donnent raison au quotidien !
